L'intrigue est bonne, les personnages crédibles, mais l'écriture manque de rythme. Bonne lecture cependant. (Madame LE CALVE SAUNIER)

Ne vous attendez pas à un polar classique, l'auteure a fait tellement mieux ! On pourrait croire que l'enquête n'est qu'un prétexte pour nous plonger, avec brio, dans l'ambiance des années 60, mais patience, vous ne serez pas déçu. Un véritable coup de coeur (Madame LE CALVE SAUNIER)

« Mourir. Là, maintenant.
Vivre ici, pour l’éternité. »

Avoir un avis objectif concernant ce nouveau thriller de Karine Giebel, me parait improbable, car ayant déjà lu plusieurs de ces angoissants, éprouvants et étouffants romans, je suis devenu un vrai inconditionnel ; avec notamment ls livres suivants : " Purgatoire des innocents " et " Meurtres pour rédemption ".

Bon et alors, qu’en est-il de " Glen Affric " ? Surprise, il s'agit d'une vallée dans les Highland en Écosse. Toutefois l'intrigue se déroulera principalement, en France. Et dès les premières pages, l'hostilité commence ; Léonard jeune colosse, est harcelé par une bande de jeunes dont l'activité principale consiste à le racketter et l'insulter. Car si la force ne lui manque pas, la méchanceté n'existe pas pour lui.

La mère 'Mo', une femme qui fait son possible pour maintenir un soupçon d'unité familiale avec le peu de ressources dont elle dispose ; de survivre avec un trop plein de blessures, trop de combats, trop de défaites ! D'autant que son fils majeur, lui a " l'immense privilège
de bénéficier " d'une cellule en prison pour une période de vingt-deux ans de réclusion criminelle ! Pas le choix, il doit se montrer fort dans cette jungle carcérale, afin de garder le seul bien qui lui permette de rester en vie : la réputation. Il en ressortira, de la haine plein le cœur, de l'injustice plein les veines. Mais l'indicible n'est pas terminé, dans un autre secteur de la région, habite Roland Maréchal, dont la nièce, Angélique, femme battue et martyrisée subit les assauts du monstre, ses caprices, sa méchanceté, ses outrages et ses tortures morales et physiques...

J'arrête de présenter les personnages, car bien sûr, un attachement envers certains d'entre eux saisit le lecteur, et l'oblige, oui, à la compassion. Vivre à travers ces pages l'inénarrable injustice exercée sur les acteurs principaux, soulève le cœur, devant ce que l'humanité peut engendrer de plus abject.

Ce roman sur l'insondable iniquité de la vie, de l'existence des rumeurs et des rancœurs avec leurs conséquences ; comment dans ces conditions, étancher ses douleurs, ses peines ? " Karine Giebel " n'autorise aucune pose, pas le temps de digérer, de respirer ; il faut aller de l'avant, participer psychologiquement aux affres des douleurs des malheureux protagonistes...Et subir comme eux, leurs souffrances.

On ne peut oublier un tel roman. Merci Madame.

Fans de hip-hop et de street dance, ce premier manga sur le freestyle vous plaira. Retrouvez l'énergie de la danse et l'expression de la liberté à travers les mouvements des personnages. Une série riche en émotions !

Bienvenue au pays des Gummiz, le pays où poussent les bonbons. Apprivoise des Gummiz, ces petits monstres sucrés en les attirant avec de délicieux fruits et range-les dans ta Gummibox ! Chatouille-les afin qu’ils t’aident à attraper d’autres Gummiz. Un jeu riche en couleurs et qui donne envie de manger des bonbons.

Cooper et sa fille Finch vivent hors du monde dans les montagnes au nord des Appalaches. Un ami qui doit venir et qui ne vient pas. Un voisin étrange. Le moindre bruit est synonyme de danger pour Cooper et Finch. On se laisse dévorer par ce roman où l’on devine un grand secret. Passionnant, émouvant.

Navigant entre folk, blues, soul et gospel, Kaz Hawkins chante depuis 30 ans. Elle est aussi à l’aise avec les chansons intimistes qu’avec le groove jouissif du rythm and blues. C’est une vraie reine de la soul dont les performances vocales font des merveilles dans absolument tous les registres.
Quel que soit le style abordé, la voix incroyable de Kaz Hawkins nous bouleverse et nous entraîne dans un tourbillon émotionnel.
Si vous ne devez écouter qu’un seul album de soul blues cette année, ruez - vous sur "My Life And I".
Frissons et émotions garantis !

Un tournage de film de zombies en plan-séquence dans un bâtiment désaffecté, comment cela peut-il mal se passer ? Si la première partie du peut déstabiliser, ne soyez pas dupes : ce n’est que le début d’une comédie déjantée !

Le film est un hommage au cinéma et aux séries Z , les répliques sont cultes ! On a envie de le visionner une seconde fois tellement le souci du détail est présent. On ne peut malheureusement pas en dire davantage pour ne rien révéler, mais cela vaut réellement le détour.

Je recommande !

Premier roman coup de poing, ce livre est un pamphlet contre les violences domestiques. Le mouvement #meetoo est peu soutenu en Russie et l'histoire vraie, tragique des soeurs Khatchatourian a bouleversé la société. Avec l'écriture des auteurs et autrices qui savent décortiquer les mécanismes de l'âme humaine, Laura Pogglioli vous fait découvrir l'emprise d'un père sur sa communauté.

Miriam Frances Hayman – Abby – petite fille de 5 ans dont le père vient de quitter la famille. Abby plus tard, qui rencontre un homme bon, honnête qu’elle aime et qui l’adore. Abby qui cache depuis toujours un immense et lourd secret. Abby dont le rêve récurrent – depuis sa petite enfance – sera la vision de squelettes dans un endroit verdoyant.

Son mari, Willem Zengler, et premier amour, ressent bien qu’elle élude ses questions sur sa famille et son passé ; mais il emploie et utilise une grande patience pour l’aider à s’affranchir des démons qui l’habitent. Elle culpabilise ! En effet son père, Llewyn Hayman, part en Irak peu de temps après sa naissance. Et il reviendra, comme beaucoup de soldats, avec un stress post-traumatique, qui sera à l’origine de l’éclatement de la cellule familiale. Nicola – la mère d’Abby – va subir le phénomène des violences conjugales ; son mari étant addict notamment à l’alcool, la drogue.

Comment s’en sortir dans ces conditions quand on a quelques années, devant le déferlement de cris, de violences. Abby n’est pas en âge de donner des avis, et pourtant ! Faire un choix demeure une prérogative des parents logiquement ; mais une parole peut avoir de graves conséquences...

N'est-il pas navrant de se sentir abandonnée ? Un monde incompréhensible pour les jeunes enfants ; car en effet, les comportements des adultes, souvent, ignorent ou passent outre les répercussions inexorables au sein de leurs progénitures ; laissant ainsi des traces indélébiles dans ces jeunes cerveaux...Et le corollaire, une immense difficulté pour ceux-ci de se reconstruire à l’âge adulte !

Comme à l’accoutumée, Joyce Carol Oates, délivre un message d’humanité dans ce roman noir. Une verve et un style net et précis, des mots qui peuvent choquer, mais toujours la lecture d’un monde où la compassion se dissipe avec le temps.

Alberto Lautaro géologue au Chili, doit séjourner quelques temps à Reykjavik en Islande, le pays des glaces ; et se rendre au centre de vulcanologie qui attend une éruption volcanique du volcan Krafla, sur une des zones volcaniques les plus actives de ce pays.

Certes les échanges scientifiques existent, mais la démarche d’Alberto sera plus pour lui, le moment de faire le point : entre la femme qui l’attend à Santiago, d’une belle femme – Thòrunn rencontrée dès son arrivée, de ses origines – Mapuche et orphelin, de sa culpabilité envers son meilleur ami, bref il compte prendre son temps !

Mais la partie va s’avérer difficile et conflictuelle, surtout avec les frères Björn et Thorvardur. La présence de la jalousie va bouleverser son voyage et son avenir. Et rien pour se rattacher à l’attrait et l’ambiance des paysages : froids, vides de végétations et couver des vents froids polaires et de nuits d’aurores boréales. D’autant que les Islandais ne lui font pas un accueil chaleureux ! Il subit les aléas de ses rencontres, qui non seulement ne l’aident pas, mais plutôt le desservent. Aura-t-il le temps de réfléchir, d’arrêter le temps ; de se débarrasser de toutes ses tensions qui bloquent son envie d’introspection et de choisir son inéluctable fatum ?

Si bien sûr, l’Islande est considérée comme un pays de marin, notre héros n’est guère de ce monde ; cependant l’auteur navigue avec perspicacité et psychologie sur les vagues qui peuvent être dangereuses de la vie insulaire. Agnès Mathieu-Daudé réunit une connaissance de la faune et la flore approfondies, et nous invite à circuler avec style dans ce pays aride, comme ses habitants d’ailleurs.

Victor Zolotarev mène une vie trop tranquille, pourquoi ne pas prendre un compagnon ? Justement le zoo de Kiev cherche à placer – pour cause de faillite - ses animaux aux particuliers, et il choisit de prendre un pingouin. Mais une rentrée pécuniaire devient vite nécessaire ; aussi puisque la création d’un roman classique ne le motive guère, il génère des billets de nécrologie – nonobstant que les personnes soient vivantes - pour un journal : Stolitchaïa.

Voici le point de départ de l’auteur, qui si saugrenue semble ce partenariat – du reste peu plausible – n’en demeure pas moins, une critique de la vie sociale et surtout politique de l’Ukraine dans les années 1995/1996.

La conséquence de la parution des « petites croix » aura de fortes répercussions sur sa vie pantouflarde ! Andreï Kourkov nous brosse ainsi le portrait du quotidien lié à la violence, et surtout le besoin de nettoyer la ville de la corruption ; avec pour corollaire la maxime suivante : l’essentiel est et demeure de vivre, vivre à tout prix !

Si d’emblée, le style est rapide et semble pauvre, il ne sert qu’avec l’aide de l’allégorie du pingouin, à étendre les différents sujets de réflexion aux lecteurs. De faire connaître les difficultés et les conflits liés à la géopolitique pour amener la paix dans une démocratie annoncée mais guère fondée.

Enfin il apparaît que le nom du sujet animal du titre : « Le pingouin » n’est pas approprié, car l’auteur parle d’un manchot royal, qui habite normalement en antarctique. Par ailleurs, Andreï Kourkov a écrit une suite, parue sous le titre : « Les pingouins n’ont jamais froid », qui commence par le retour de Victor, de ce lieu glacial, afin de rechercher son fameux « pingouin ».

L’Histoire des Etats-Unis vue et analysée par deux monuments que sont Barack Obama, l’ancien Président et Bruce Springsteen aka The Boss, l’un des chanteurs les plus populaires du pays.
Bel ouvrage, agréable à lire et très bien documenté, où les deux co-auteurs explorent leurs origines, les faits marquants de leur carrière, le gouffre grandissant entre l’American dream et la réalité du pays.

Dix femmes allemandes dans une caserne à Wolfsschange – la tanière du loup – afin d’éviter au Führer de se faire empoisonner en prenant ses repas. Le lot quotidien de bien des dictateurs dans l’histoire humaine ! De fait Rosa Sauer sera l’une de celles-ci, mettant sa vie au service de sa patrie, - remarquons qu’un refus ne pouvait être toléré. Mais si pouvoir se nourrir, dans ces temps âpres et difficiles représente un bien précieux, la contrepartie d’être empoisonnée suspend l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête !

Il s’agit bien dans ce roman de rendre éloge à ces femmes, dans l’ombre du chef des nazis. Histoire véridique, dont Margot Woelk a décidé à quatre-vingt-seize ans, de la rendre publique.

Un récit léger, sans profondeur, qui survol les tragédies subies par l’humanité ; si ce n’est le cruel dilemme de voir son mari partir au front, et de ne jamais approcher le dictateur. Une histoire de femme perdue et qui toujours se cherchera dans les arcanes de la vie.

Un style doté d’une lecture rapide et agréable, sans conteste, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Igny (Seine & Oise, à l’époque), 27 mai 1964, un passant découvre le corps d’un jeune garçon près de l’orée du bois de Verrières. Ainsi débute une longue, très longue enquête sur l’affaire Luc Taron. Affaire qui fit la une des médias de l’époque et ce pendant des mois ; et qui laissera dans un premier temps, la satisfaction d’une affaire rondement menée, mais dont les interrogations demeurent (et demeureront) source de multiples questions quant à l’auteur des faits.

L’auteur de ce crime atroce sera bien rapidement arrêté, (de son gré d’ailleurs) ; il s’agit du sieur Lucien Léger. Avec un parcours difficile lors de son enfance, qui sera malheureuse et pathétique (une mère exécrable), et qui sera analysé comme étant sans grands moyens intellectuels [alors que par la suite, il se fera remarquer par sa soif de connaissance et son intelligence] ; rien de bien positif lors des premiers interrogatoires !

Sa défense assurée (pendant toute sa détention [41 ans !] une noria d’avocats) dont un éminent avocat, Maître Maurice Garçon qui dira de lui : « Je le défends parce que je crois au diable. ». Il faut dire que l’accusé qui choisit au début de son incarcération, de plaider coupable ; changera sa version pour se déclarer (pour le crime a priori) innocent.

Ainsi Philippe Jaenada, se lance dans un périple, non seulement pour les témoignages mais également pour tous les documents ayant traits à ce procès ; et à l’issue de ses diverses pérégrinations nous formulera le fruit de plusieurs années d’enquêtes. Un très long livre (trop volumineux à mon goût), notamment par le parallèle avec les récits : « La serpe » ou « Une petite femelle » qui s’avère plus synthétiques. Mais on aime ou pas la prose de Philippe Jaenada et surtout ses digressions et son utilisation des crochets et des parenthèses (n’est-il pas ?).

Bref, pour « Au printemps des monstres » l’auteur semble se revendiquer un pourfendeur des iniquités des faits dominés par la vindicte populaire. Enfin, et en ce qui me concerne, toujours la présence d’un plaisir indicible de lire et de suivre pas-à-pas la verve de cet auteur.

Claire Baglin a l'idée géniale d'alterner le récit sucré de son enfance dans une famille aimante et celui très acide de son expérience d'équipière dans une scène de fast food. Le lecteur souffre avec la jeune fille concernant les brulures au propre comme au figuré pour cuire des frites... Dommage que la qualité de l'écriture ne soit pas au niveau du discours.

Un jeu de stratégie excellent aux règles très simples et donc faciles à apprendre pour les enfants. La partie prend tout son intérêt à quatre joueurs mais peut aussi être intéressante à trois (l'un des joueurs souffrant alors d'un handicap). Moins stratégiques, les duels plairont surtout aux plus petits.

il faut passer le premier tiers du livre, pour moi le premier tiers était triste et dur, écriture un peu noir. Et ensuite tout s'embrase. Un livre féministe qui parle de la prostitution comme d'un choix, voire d'une idéologie. Ce n'est pas un texte militant pourtant, c'est une expérience personnelle, sur la sororité, l'amour des femmes, des corps, de la peau, la solidarité, l'humour aussi beaucoup.

Véritable tissage musical réalisé avec virtuosité par Renaud Garcia Fons, Le souffle des cordes marie l’Orient et l’Occident pour le meilleur.
Si Garcia Fons et sa contrebasse nous ont habitué aux voyages, cet album va encore plus loin avec des compositions imaginées pour les instruments qu’il a invité tels que le kanoun, le kemençe ou encore la guitare flamenca.
Cette minutie et cette authenticité permettent à cet album de se parer d’une énergie quasi mystique. Ensorcelant !
Imane

Alors que chacun accuse son voisin d'être manipulé, Hugo Mercier a décidé de mettre tout le monde d'accord grâce à ce travail de vulgarisation scientifique à la fois rigoureux et accessible. Selon lui, l'humanité n'est pas si crédule que ce qu'on affirme en général. Des études démontrent que la propagande étatique ne fonctionne pas vraiment, que les campagnes électorales sont généralement inefficaces, et que les algorithmes censés prendre le contrôle de nos cerveaux ne parviennent qu'à influencer imperceptiblement certaines de nos habitudes de consommation. Quant au complotisme, souvent présenté comme un danger pour la démocratie, il ne serait que l'expression d'idéologies et de manières de penser déjà présentes avant lui : les fake news et les visions du monde farfelues viendraient répondre aux besoins psychologiques de certains groupes et individus désireux de s'affranchir de la société "correcte". Un livre rafraîchissant, à lire d'un œil critique, tout de même, ne serait-ce que pour faire honneur à sa thèse principale.

République du Cameroun, une petite ville : Bézam. Une grande multinationale pétrolière américaine : Pexton. Un grand nombre d’habitants spoliés de leur terre par cette société ! Non seulement pratiquement aucun subside en retour de extractions de pétrole, si ce n’est la pollution générée par les pipelines rouillés, les torchères avec leurs norias de fumées, les fuites de pétroles ; et en conséquence, les exactions qui touchent les habitants...

Les membres du petit village de Kosawa résistent, et malgré des pourparlers, n’obtiennent rien. Le maître mot des responsables locaux de la société, devient un leitmotiv impertinent : patience, toujours une indéfectible patience.

Une jeune femme, Thula, sera l’égérie d’une révolte ; pour faire restituer les terres, les dépolluer ainsi que l’air et l’eau ; et enfin, dédommager les habitants du petit village. Son cœur ne tergiversera pas et toujours son regard et ses actes iront vers la justice, pour combattre l’impérialisme et le népotisme...

Un combat inégal, qui met en exergue, la liste sans fin des pays subissant le colonialisme, au détriment des bienfaits que pourraient leur apporter les richesses de leur pays. Mais souvent l’intervention des puissances occidentales usent sans états d’âme à piller celles-ci ; avec bien sûr la complicité des membres de l’intelligentsia locale.

Il est vrai que pour Thula, la faiblesse ainsi que l’absence de connaissance se trouvent être l’incapacité majeure de son pays ; mais elle veut cependant continuer à lutter pour Kosawa, il s’agit de son droit imprescriptible ; et finalement faire sortir son pays des ténèbres et accéder derechef à la lumière.

Imbolo Mbue, avec sa fougue et sa verve nous transporte aisément dans ce beau pays, avec ses lois et ses mœurs qui différent pour beaucoup des nôtres. Un pays où la parole des anciens, l’entraide et la fraternité ne sont pas des vains mots. Une rédemption pour cette auteure peut-être ? En somme une immersion dans un grand voyage et un bon moment de lecture.

Vivre dans un village entouré d’une forêt dense à perte de vue vous angoisse ? Imaginez maintenant que de nombreuses légendes circulent sur cette forêt ! Qu’elle serait habitée par des gnomes, des sylphes et surtout une horrible sorcière qui transforme les enfants en poupées vaudou !
Partez à l’aventure aux côtés de Dylan pour tenter de déjouer les funestes projets de la terrible Amatkine !

Sujet difficile à aborder, car il convient de rester humble, et surtout d’éviter les a priori et certainement la propension à fuir, mais à l’opposé, s’ouvrir à sa sensibilité. « Vivre avec les morts » ne donne pas de leçons, ni de martingale pour affronter les périodes difficiles pour les « vivants », mais suggère plutôt une approche de bon sens. Éviter de lutter contre le départ mais au contraire concrétiser un accompagnement avec l’offrande de nos pensées et de notre amour aux partants...

Delphine Horvilleur, brille par sa capacité à ressentir les émotions des autres, elle s’affranchit de juger mais propose à chacun, son expérience, pour aplanir les douleurs et tristesses. Facilité en outre par sa simplicité dans ses actes et propos, d’autant que l’auteure ne souffre en aucun cas de ton péremptoire. Bref une amie qui facilite le passage pour les uns et l’acceptation pour les autres...

Ainsi à travers des récits de personnages connus ou non, Delphine Horvilleur donne son avis et ses sentiments dans chaque chapitre et comme chacun parfois doute ; elle confirme ne pas détenir de recettes miracles mais propose son écoute ! Avec sa conviction de faire admettre l’altérité, et ainsi de modifier la notion de sagesse ; car chacun croit détenir la vérité, mais ne serait-ce pas sa Vérité !

Un livre de réflexions, un livre qui ébloui par sa sincérité et l’envoi des flèches de sa générosité dans nos cœurs, bref un livre d’Amour.

« LeH’ayim » À la vie.

Osamu Tezuka est considéré comme le pape du manga. C'est lui qui le premier a affublé ses personnages de grands yeux expressifs, copiés sur les personnages de Walt Disney. On lui doit une œuvre foisonnante, où les huit tomes de La vie de Bouddha ne sont proportionnellement qu'une insignifiante goutte d'eau. Cette saga constitue néanmoins une fascinante mise en récit des nombreux mythes bouddhistes dont la culture japonaise est imprégnée. Malgré un respect indéniable de la tradition, l'auteur s'autorise quelques écarts pour assurer la fluidité de la narration et ne se prive pas de placer ici et là des gags visuels hilarants. Si les croyances et la métaphysique du bouddhisme sont à peine effleurés, cette biographie romancée de Siddhartha Gautama demeure une très bonne introduction à l'étude de ses enseignements. A partir de 10 ans.

La compagnie World Airways à remporter la ligne d’exploitation entre Londres et Sydney sans escale. S’agissant du premier vol, le Boeing 777 se compose de vingt membres d’équipage, et de 353 passagers pour une durée d’une vingtaine d’heures.
Bon je pense que vous avez compris, surtout d’après le titre de ce roman, ce qu’il va advenir ! Hé bien oui, rien n’est simple. Car Mina Holbrook va devoir résoudre une double contrainte – si le bon choix est possible -, la vie de son petit ange adorée Sophia contre la destruction de l’avion en plein vol !

Un cruel dilemme pour une mère ; et vous que feriez-vous ?

Pour Mina il s’agit de sa bouée dans la vie, une vie de couple devenue conflictuelle avec son mari Adam soumis à une addiction ; ainsi que par son passé trouble en tentant de passer un brevet de pilote – un début de sexisme-.

En effet, un fanatique a décidé d’alerter le monde sur le réchauffement climatique, qu’il considère comme la plus grande urgence à laquelle le monde est confronté. Et de fait, il va échafauder un plan machiavélique afin d’alerter le monde sur la seule urgence qui compte, pour lui. Sujet il est vrai, fortement teinté d’actualité et surtout préoccupant ; d’autant que La noria de psychopathes n’est pas en voie d’extinction !

Clare Mackintosh, s’appuie avec persistance sur ce thème sans omettre pourtant le combat psychologique qui étreint Mina sur le choix à effectuer. Également, l’auteure s’attarde sur le comportement de Sophia, petite fille intelligente mais capricieuse et enfin sur les sentiments de culpabilité d’Adam – son mari – face à sa fille et sa femme.

Ainsi, si la première partie, comporte beaucoup de détails, le suspens et l’angoisse générés par la situation, trouve, cependant leur exutoire dans une fin bien rapidement terminée. Un thriller bien agréable à lire grâce à la tension sur le sujet ; dans un contexte éminemment possible.

1561. Un petit village de quelques dizaines d’habitants, Ardeloup, situé en Sologne. Une période hivernale ; il faut imaginer, la tourbe constellée de givre qui donne un aspect sinistre aux paysages. Nul bruit, si ce n’est la valse des flocons au rythme du vent glacial dans cette étendue blanche à perte de vue. Un homme perdu, bloqué dans ces lieux, trouve enfin refuge dans ce petit hameau.
Mais un mal mystérieux fait jour, - le mal des ardents ou ergotisme - qui condamne beaucoup d’habitants. Ce mal inconnu se traduit par d’intenses sensations de brûlures et génère la gangrène !
Que diable ! le nouveau venu s’avère être médecin et sitôt celui-ci s’attelle à la tâche de soigner les malades. Mais rien n’y fait ! Alors devant l’incompréhension de cette maladie et des intempéries qui bloquent les villageois, la question s’impose : ne serait-ce pas l’œuvre du Malin ? D’autant que quelques années auparavant, le village, a fait brûler une sorcière ! La marche inexorable de la bêtise, de la superstition et de la folie humaine consument le village de la haine devant l’incompréhensible...

Ce premier roman de Noémie Adenis, nous entraîne dans un thriller historique, et elle nous fait ressentir de belle manière le sentiment de confinement des habitants de ce petit village. Les interactions et les conséquences des frasques de la nature humaine, sur la vie déjà difficile, dans une région repliée sur elle-même. Des moments qui font resurgir les noirceurs de l’âme et les esprits forts ; surtout quand les représentants de la religion régissent la vie sociale du village.

Un moment de plaisante lecture, qui nous transporte dans une belle région ; que l’on « brûle » de finir afin d’en connaître l’épilogue. Le loup des ardents, un voyage irréel dans les tourments de l’histoire de France.

Grand prix des enquêteurs 2021.

Connemara est un roman qui vous emporte dans l'histoire sincère de personnages forts mais qui a ce truc en plus pour vous aider à comprendre notre société. Le transfuge de classe mal accepté, les regrets, les échecs professionnel, les fossés profonds entre les catégories sociales, tout est merveilleusement éclairé. C'est mon coup de cœur ❤️

Ce film est vraiment très bon dans le sens où il fait habilement écho à notre société moderne : il donne des pistes pour comprendre las conflits d'intérêts politiques et financiers.... Les acteurs sont géniaux, Depardieu est un éditeur illettré, Vincent Lacoste est un journaliste véreux, Cécile de France est une marquise coincée et Jeanne Balibar une cousine manipulatrice de génie. C'est un coup de cœur ❤️

Très bon roman. L'auteur est la fille de Romy Schneider, qui est décédée quand elle était enfant. C'est ce manque de mère qu'elle décrit. Ce n'est pas une biographie, c'est ce qu'elle a ressenti quand elle devient mère à son tour. C'est très bien écrit, c'est émouvant sans être larmoyant !

Excellent roman ! Une très bonne intrigue qui tient en haleine, dans l'univers musical de Scarlatti, mais il n'est pas nécessaire de connaitre le compositeur ! Je n'avais pas envie de voir se terminer l'histoire tellement je m'y sentais bien ! Je vais lire d'autres romans de cette autrice que je ne connaissais pas.

Mari Okazaki est de loin l’une de mes meilleures découvertes Mangaka de cette année son style de dessin unique, ses personnages si différents et pourtant si similaires nous invite à porter réflexion sur les relations humaines ainsi que leur importance (ou pas) .

Le manga Shibuya love hotel est une série de recueil d’histoire à plusieurs thématiques qui
garde un lien direct avec la ville animé de Shibuya, en effet toutes les histoires se passe dans ce quartier animé rempli de conscience distinct .

Le quartier des love hôtel rendez-vous des amoureux, des rencontres et attirances est représenté dans le manga comme une atmosphère envoûtante et déroutante chaque personnage y voit un lien avec sa propre histoire ce détail m’a beaucoup plu et donne ainsi tous son sens au titre ✨.

Je recommande fortement cette œuvre au-dela du fait qu’elle nous transporte dans le quartier de Shibuya et ses alentours on retrouve un graphisme juste magnifique et le cote introspective de ce manga et vraiment fort !!

Si vous croyiez connaître la légende de Jeanne d'Arc, détrompez-vous ! Découvrez son épopée épique et la véritable histoire derrière le siège d'Orléans. Une aventure riche en rebondissements et facéties linguistiques, aussi farfelues que désopilantes. Un régal !

La première chose qui vient à l'esprit d'Alexandra Raynaud quand on lui annonce que son fils est surdoué, c'est la douleur d'apprendre que son enfant aura du mal à s'adapter à la société et suscitera la jalousie de ses inférieurs. Elle n'éprouve aucune fierté, aucune joie, c'est comme s'il était né avec un seul rein. Et de fait, tous les professionnels de l'éducation s'emploient à rabaisser cet être surévolué dont l'humilité ne fait pourtant aucun doute, si on se fie à celle de sa mère.
En réalité, ce récit trop parfait d'une mère martyr et de son fils persécuté se fonde entièrement sur une idée reçue réfutée par de nombreuses études : les surdoués rencontreraient toute leur vie des difficultés psychologiques et sociales. Classique du genre, "Les Tribulations d'un petit zèbre" peint une image fausse du haut potentiel et a été critiqué par de vrais psychologues spécialisés, que l'autrice s'est empressée d'attaquer sur son blog. Si vous avez un gamin hpi, évitez ce genre d'ouvrage et ce genre d'attitude.

Joanna Burger est une écoéthologiste mondialement connue. Dans ce récit basé sur sa véritable histoire, elle nous propose de la suivre au fil de la magnifique relation qu’elle a liée avec Tiko, perroquet de 30 ans, qui s’avère être fou amoureux d’elle.

Un récit plein de douceur mais qui reste pédagogique au vu du parcours professionnel de l’auteure. Ce livre nous permets d’en apprendre un peu plus sur ces magnifiques oiseaux et comment deux espèces peuvent interagir entre elles voire vivre ensemble malgré tout.

EVELYNE

Lana, Zélie et Ralph font leur rentrée en 6ème. Zélie met tout en œuvre pour faire partie des élèves populaires. Ralph veut aussi passer pour un gars cool. Et c'est malheureusement Lana qui en subira les conséquences...Un roman sur le harcèlement scolaire au collège, traité de façon efficace. Parce que lui-même est harcelé par son frère, Ralph fait de Lana, dès le premier jour de la rentrée, sa victime préférée. Il faut dire qu'elle a été, quelques jours avant, témoin d'un moment gênant pour sa réputation, alors mieux vaut "attaquer" en premier.
Lana a bien trop peur pour riposter.
Muriel Zürcher Signe ici un roman jeunesse très réussi : le harcèlement scolaire est le thème central et il est habilement traité.
Les chapitres alternent entre 3 personnages, 3 façons d'appréhender et d'approcher le harcèlement.

Avec une écriture fluide et simple, des personnages auxquels on s'attache facilement, ce roman constitue une approche juste sur un problème souvent passé sous silence.
Je recommande

Le biologiste et photographe, Sylvain Lefebvre, vous propose une web-série en 6 épisodes sur la vie secrète du jardin. Apprenez à reconnaître les oiseaux, découvrez les abeilles, les bourdons, les habitants de la mare, les papillons, les guêpes et les araignées dans leur milieu naturel.
Un bon moyen d'observer la faune et la flore qui nous entourent. Emerveillement garanti !

Bienvenue à l’hôtel hanté ! Pas vu pas pris est un jeu familial où il faudra discrètement et rapidement faire échapper le maximum de ses fantômes sans se faire repérer par les humains. Regarder par le trou de la serrure est enfin récompensé ! Aidez-vous des meubles présents dans le hall de l’hôtel pour cacher vos fantômes. Plus les fantômes sont grands, plus ils sont durs à cacher, mais plus ils rapportent des points en fin de partie s'ils ont atteint la sortie.

Hit the Road est une fiction familiale à la fois légère et inquiète, qui réunit dans une voiture un père, une mère et leurs deux garçons, au moment où l’aîné doit quitter le pays clandestinement…
Ces quatre personnages ont un charme fou. Le petit frère est un moulin à paroles, le grand ne dit presque rien, triste et mélancolique, les parents jouent la comédie en faisant comme si ce voyage n’avait rien de dramatique ni de risqué. Dans ce huis clos ambulant, souvent accompagné par des chansons magnifiques, la vie se raconte : l’enfance turbulente et joyeuse, l’entrée dans l’âge adulte, le moment où il faut se séparer des siens, les regard portés vers un nouvel horizon…
Un bijou cinématographique et humain.

Hollie Cook nous réchauffe le cœur avec ce dernier album au son reggae rétro. Comparée à Carroll Thompson, l’artiste nous plonge dans le lovers rock, un courant du reggae dont le thème principal est la romance.

Les titres sont chaleureux et vous font revivre vos vacances d’été. Les chœurs et les cuivres d’« Unkind love » sont particulièrement agréables, la voix de velours d’Hollie Cook apportant une touche finale à la composition.

L’album vaut le détour, à découvrir d’urgence.

Les années 90, dans le quartier du Panier, à Marseille, au-dessus du Vieux-Port. Il y avait aussi Ichem, Kassim, Djamel et Ange. Tous venus d’ailleurs, d’Algérie, des Comores ou du Toulon des voyous. Autofiction assumée dans le genre direct. En une phrase – la première du livre – l'ambiance est plantée. La seconde cloue l'ennemi au pilori : «La journée, le Venant se balade ici comme un beau-père qui sort de la chambre de ta mère en caleçon.» LIVRE COUP DE POING

Depuis 50 ans, le marché de la vidéosurveillance, fortement développé grâce aux algorithmes de l’intelligence artificielle, donne aux autorités le pouvoir de tout voir, tout entendre.
Fichage biométrique, reconnaissance faciale, multiplication de caméras de surveillance, drones tueurs, l’obsession sécuritaire augure d’un totalitarisme numérique et menace nos libertés individuelles. Avec des dérives inquiétantes : système de crédit social en Chine, surveillance de masse aux États-Unis et en Israël, répression des Ouïgours. Est-il encore temps de remettre le (mauvais) génie dans la lampe ?
Un documentaire passionnant.

tellement touchant, j'ai découvert cet auteur, maintenant j'ai envie de lire tous ses titres. Ce récit se lit très vite, c'est très bien écrit. On se sens immédiatement proche de sa douleur de ses difficultés et de son amour de la vie. Ecrit avec beaucoup de pudeur. Je recommande.

Une introduction très claire au langage des signes pour bébés, qui permet de faciliter la communication avant l'acquisition de la parole, et peut aussi aider les enfants en retard à dépasser leurs lacunes et à développer les zones cérébrales dédiées au langage. Les signes sont classés par grands thèmes, expliqués dans le détail et illustrés de manière lisible. En cas de doute, chaque signe est pourvu d'un QR-code donnant accès à une courte vidéo explicative. On n'est pas submergé par l'information, mais on en apprend beaucoup.

Un ouvrage écrit en réponse à "Dieu, la science et les preuves" de Michel-Yves Bolloré, qui prétendait témérairement apporter des preuves scientifiques de l'existence de Dieu. Thomas Durand, sceptique pur jus, s'introduit dans ce débat philosophique millénaire avec la morgue et l'assurance d'un expert s'apprêtant à pourfendre une théorie du complot grotesque. En réalité, ses contre-arguments ne sont pas plus sophistiqués que les arguments de son adversaire, dont il imite souvent la ruse en distinguant mal les questions scientifiques des questions philosophiques. Cette réponse a néanmoins le mérite indéniable de remettre en perspective les déductions trop définitives de Bolloré. Bref, les deux livres peuvent fournir des informations et des idées intéressantes si l'on arrive à faire abstraction des prétentions ridicules de leurs auteurs.

Un ouvrage qui cherche bêtement à émuler l'autorité symbolique de la science pour prouver une idée philosophique, à savoir l'existence de Dieu. En réalité, les auteurs montrent comment certaines théories scientifiques actuelles sont compatibles avec les prétentions des grands monothéismes, et en particulier du christianisme. C'est un projet assez intéressant par lui-même sans chercher à enflammer le lecteur en lui faisant miroiter une démonstration scientifique. Les auteurs auraient particulièrement gagné à se départir de leur ton de professeur de physique dans certains chapitres qui ne proposent que des arguments philosophiques assez classiques. Un livre intéressant par son contenu donc, mais douteux par ses intentions. A lire avec un peu de recul.

A l'origine de Wallace et Gromit", Mon préféré L’AVIS DES ANIMAUX

Bravo ! Ce site est conçu comme un support éducatif qui permet d’apprendre aux jeunes esprits à « faire la part des choses » lorsqu’ils sont en ligne. « Le royaume de la gentillesse » leur expliquera qu’ « être sympa c’est cool », « La montagne de la prudence » leur apprendra à bien réfléchir avant de partager... et bien d'autres sujets, comme les fakeNews. Je trouve qu'Interland, nous rappelle les bons gestes à avoir devant Internet tout en s'amusant !

Benjamin Lacombe explique que l'idée de ce livre était de se plonger dans l'univers d'une personne atteinte de cécité corticale (perte de la vue due à un choc physique, une chute grave, un accident vasculaire ou un traumatisme psychologique), qu'il a lui-même subi temporairement suite à des accidents de la vie. La résilience devenue le mot d'ordre pendant la pandémie de coronavirus a impulsé en lui le déclic pour se lancer dans un tel projet.
Et ce projet est magnifiquement bien réalisé. Malgré les blessures et épreuves vécues par Cécité, l'histoire est extrêmement poétique. Surtout, les illustrations mettent notre vue à dure épreuve : certains calques noirs obstruent notre vision de l'illustration, certaines pages alternent couleurs vives et saturées et couleurs ternes, certaines illustrations sont volontairement floues ou quasi impressionnistes.
Ce roman permet au lecteur d'avoir une meilleure compréhension du handicap visuel tout en portant un véritable message d'espoir et d'inclusivité.
C'est encore une fois un chef d'oeuvre de Benjamin Lacombe, à mettre entre toutes les mains notamment celles des personnes curieuses de vivre une expérience déstabilisante pour leur yeux.

Eliette Abécassis nous plonge dans la mythologie juive en nous présentant le golem, un être artificiel, humanoïde, fait d'argile, incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre, façonné afin d'assister ou défendre son créateur, le tout à travers les yeux d'une jeune fille à l'époque de l'empereur Rodolphe II au XVIe siècle à Prague.

L'autrice nous raconte précisément la naissance du Golem, la persécution de la communauté des pogroms, la place de la religion et des sciences au XVIe siècle tout en parvenant à rester suffisamment abordable et compréhensible pour un jeu public.

Je ne m'attendais pas en lisant ce livre tomber sur des problématiques si profondes telles que la persécution de la communauté des pogroms, les querelles entre catholiques et protestants, la découverte de la rotation terrestre autour du Soleil et la remise en cause de l'Homme au coeur de l'Univers impactant la religion. C'est une très belle surprise et l'histoire est très intéressante de ce point de vue.

Un seul regret, je pense que les enfants ne peuvent pas comprendre pleinement toutes ces problématiques sous-jacentes. La chronologie à la fin du livre s'adresse à un public déjà averti du sujet. Il aurait peut-être été bienvenu d'expliquer davantage le contexte en fin d'ouvrage.

Mais ce roman permettra dans tous les cas aux enfants de soulever des questions importantes sur un plan historique, de les intéresser et de les amener à de la réflexion et leur permettra de passer un excellent moment de découverte de la ville de Prague au XVIe siècle et de la création du golem.

J'ai beaucoup apprécié encore une fois le travail de Benjamin Lacombe, qui sort cette fois-ci de sa zone de confort en nous présentant des illustrations qui changent de son univers habituel en alternant les illustrations noir et blanc et des illustrations couleur en pleine page.

En défaisant la doublure d’un étui à violoncelle, Grégoire Coblence, l’associé d’un luthier (Giancarlo Albizon), découvre une partition ancienne. Est-elle la 556 ème sonate de Scarlatti ? A peine déchiffrée par une claveciniste renommée, la partition est dérobée. Un biographe de Scarlatti et un richissime mécène sont mêlés à cette quête. Chacun des 5 protagonistes ont la parole tour à tour et leurs récits s’entremêlent, ménageant un très bon suspense.