Les Faucons de Raverra n° 3
L'Empire libéré (Melissa Caruso)

note: 5Bon dernier tome Audrey - 9 novembre 2023

Un dernier tome qui clôt bien la trilogie. On a pu voir les personnages évoluer, grandir, changer. Le rythme est plus soutenu et on arrive à l'explosion des tensions accumulées au cours des tomes précédents, avec dénouement tout de même plutôt positif. C'est une bonne trilogie, avec un univers auquel on s'attache facilement et des personnages travaillés.

Le secret des Perlims (Alê Abreu)

note: 5Une jolie fable écolo et colorée ! Claire - 9 novembre 2023

Deux agents très spéciaux, Cléa du Royaume du Soleil et Brûo du royaume de la Lune, s’unissent pour empêcher la destruction de la Forêt Magique par les Géants.

Après Le Garçon et le Monde, le réalisateur brésilien Alê Abreu nous propose une jolie fable portée par une esthétique somptueuse entre mélange de couleurs et jeux d’ombres et de lumières.

Au-delà de la richesse visuelle, les questions écologiques se glissent tout au long du récit, notamment à propos de la déforestation amazonienne.

Malgré son côté sombre, le film porte un joli message autour de l’écologie et de l’innocence des enfants.

Le retour du professeur de danse (Henning Mankell)

note: 4Le retour du professeur de danse Laurent - 8 novembre 2023

Un polar d’un maître scandinave, « Henning Mankell » donc comme il sied ; des énigmes voilées par la brume de la forêt suédoise, des rebondissements réguliers et bien sûr un suspens addictif. Un roman qui sous des dehors de légèreté insinuées par le titre nous plonge bien évidemment dans le triste penchant de l’homme, tuer son prochain, mais souligne de bien des manières le passé trouble de son pays, qui participa au nazisme. Et qui nous rappelle, à bien des égards, que l’hydre continue à sévir, sous de multiples formes et sans vergogne à envenimer les rapports humains.

Fin 1999, dans un recoin isolé de Härjedalen, vit un homme solitaire – Herbert Molin –, âgé de soixante-seize ans. Un ermite, non ! Un ancien des waffen SS, qui vit sous un autre nom, et sous la peur d’être reconnu. Il a pour seul compagnie son chien Shaka et une poupée de taille humaine afin de danser la nuit sur des airs de tango ; car la nuit les cauchemars ne lui permettent pas de fermer les yeux...Or une nuit, malgré toutes ses précautions, une ombre, avec le masque de la vengeance, va le tuer d’une façon cruelle et machiavélique...Une nuit sombre et sans espoir. D’autant que son voisin – Abraham Andersson, à environ dix kilomètres – va subir le même sort quelques temps après...

Une enquête qui s’avère difficile à mener, avec perspicacité par le policier Stefan Lindman, trente-sept ans, confronté à tenter de résoudre cette affaire – Molin, était son ancien collègue – et les pensées négatives font suite à la découverte d’une tumeur à sa langue. Une lutte contre la noirceur des crimes et de ces auteurs conjointement à des idées noires consécutives à sa santé.

Un parcours haletant, sans temps mort qui entraînent dans les tréfonds de l’histoire où certains continuent toujours à propager la haine et la folie dans le monde. Je précise que je n’ai pas vu s’égrener le temps, même isolé dans le froid et l’ombre enveloppants les paysages suédois.

Les Faucons de Raverra n° 1
La sorcière captive (Melissa Caruso)

note: 4Bon roman Audrey - 7 novembre 2023

Le monde est bien posé, avec pas mal de descriptions, mais surtout décrit à travers les tensions politiques qui le régissent. Les personnages sont un peu caricaturaux mais tout de même attachants. On ne s'attend pas forcément aux révélations de la fin, qui donnent envie de lire la suite. C'est un bon roman dans l'ensemble.

Beat Generation (Stuff Smith)

note: 5 Christophe - 4 novembre 2023

Oceanic feeling (Koki Nakano)

note: 4 Christophe - 4 novembre 2023

Black metal (Dean Blunt)

note: 4 Christophe - 4 novembre 2023

Passarinho (Joao Selva)

note: 5Passarinho de Joao Silva Christophe - 4 novembre 2023

Quel disque extraordinaire ! Aucun titre ne se ressemble et la qualité est partout, que ce soit dans les titres rythmés ou plus suaves.

Éon n° 1
Eon et le douzième dragon (Alison Goodman)

note: 5Excellent roman Audrey - 4 novembre 2023

Excellent roman, l'univers est bien posé, le rythme est, je trouve, bien géré jusqu'aux derniers chapitres où tout s'accélère. Certains peuvent trouver les descriptions longues mais je trouve qu'elles ont toute leur place dans l'histoire. Le roman est empreint d'un petit message féministe bien intégré.

Malgré toute ma rage (Jérémy Fel)

note: 5Un roman noir et implacable Séréna - 2 novembre 2023

Un voyage entre amies en Afrique du Sud, destination paradisiaque et sauvage, quoi de mieux pour se ressourcer ? Mais l’une d’elle disparaît et tout un monde s’écroule.
Entre secrets et non-dits, ce roman presque noir balance entre la France et l’Afrique du Sud pour nous conter une diabolique histoire. Impossible de le lâcher avant le dénouement, cruel et implacable.

The gypsy soul Of Tiwayo (Tiwayo)

note: 5Un coup de maître Vinciane - 31 octobre 2023

Tiwayo, c’est d’abord un nom, créé à partir des initiales de son surnom prononcées en anglais : T.Y.O (The young old), littéralement le jeune ancien. Et c’est surtout une voix au timbre unique, aiguë et fêlée à la fois.
Puis, ce sont des mélodies imparables comme celles de Wild, Love me like you say ou Too young qui trottent longtemps dans la tête.
C’est enfin un univers musical qui se nourrit de pop, de blues et de soul. Magnifiquement produit par Mark Neill, aux manettes du cultissime Brother des Black Keys, The gipsy soul of Tiwayo est un premier album - coup de maître.

Le disparu de l'Hôtel-Dieu (Éric Fouassier)

note: 3Le disparu de l'Hôtel-Dieu Laurent - 30 octobre 2023

L’an de grâce 1515, une date de l’histoire de France que chaque écolier connaît ; et qui situe le contexte du roman de « Éric Fouassier ». Après juste 8 mois de trône, François 1er avec une armée de plus de trente mille hommes s’engage dans la plaine du Pô, après avoir traversé les Alpes – un exploit comme Hannibal – et défait les Suisses commandés par le cardinal de Sion : Mathias Schinner, qui déteste la France.

La saga d’Héloïse Sanglar l’apothicaire représente le troisième tome d’une trilogie. Avec un couple de héros dans le plus pur style du roman de cape et d’épée qui entremêle les personnages de fiction avec ceux des grands noms de l’histoire. Notre héroïne va se trouver inquiéter et surtout enrôler de force dans une intrigue politique de cette époque : initiée par le besoin du jeune roi François 1er de dorer son blason avec la prise du duché de Milan mais qui va trouver sur sa route le pape Léon X et la Sainte Ligue. Le morceau de bravoure en sera la célèbre bataille de Marignan, qui fut la plus sanglante de cette période. Et où se distingua, le non moins célèbre Pierre de Terrail, seigneur de Bayard.

Une épopée épique, qui sans perte de temps : relate des enlèvements de cadavres, le manège sans fin des diplomates matois de part et d’autre, de la lecture et la compréhension des codes secrets de cryptographie, du désarroi causé par les inévitables trahisons, le récit sans fard d’une abominable bataille, et malgré tout – enfin ! – des moments d’abandon. Un roman extrêmement bien documenté qui se laisse lire avec simplicité et enthousiasme.

Sirem et l'oiseau maudit (Yasmine Djebel)

note: 4Roman sympathique Audrey - 29 octobre 2023

Facile à lire, assez court, le roman est sympathique et rafraîchissant.

Le crayon (Hye-Eun Kim)

note: 5Poétique et subtile réflexion Bénédicte - 27 octobre 2023

Voici un bel album sans texte, sur le rapport entre un crayon de couleur que l'on taille et une grande forêt pleine d'animaux. Ce thème vous paraît bien mystérieux ? Alors découvrez ce joli livre et laissez vous transporter par sa narration en images qui fait rêver et aussi réfléchir...
Pour tous, dès 3 ans.

Simsala Hopp (Inka Von)

note: 5Un jeu d'adresse et de magie Dorine - 26 octobre 2023

Dans Simsala Hopp il faut d'un habile coup de baguette magique transformer les grenouilles en lapin, de sa couleur, pour marquer des points. Pendant le temps du sablier, tapez sur le trampoline afin que les tuiles grenouille se retourne côté lapin. Attention, si les tuiles lapins visible sont de la couleur de vos adversaire c'est eux qui vont marquer des points.
Un jeu d'adresse très amusant pour petits et grands.

Le fantôme d'Anya (Vera Brosgol)

note: 1Héroïne agacante Malik - 25 octobre 2023

Jai trouvé l'héroïne agacante. Finir la bd a été une torture à cause de ca. Dommage l'idée était bonne. Ca reste rapide à lire.

Pas dormir (Marie Darrieussecq)

note: 3Pas dormir Laurent - 23 octobre 2023

Moment éprouvant pour un être humain : l’absence de sommeil, l’insomnie ! Qui peut trouver son origine et son comportement déviant notamment dans le stress, l’anxiété ou la dépression. Et « Marie Darrieussecq » le dit et l’assume, elle souffre éminemment de ce mal. D’après ses propos le moment de bascule se situerait juste après la naissance de son premier enfant.

Car nous sommes inégaux face au sommeil et à l’angoisse. De ce fait, elle propose de multiples références littéraires telles que : Kafka – le saint patron de l’insomnie –, Cioran – le propriétaire de l’insomnie – et Proust – le champion de l’insomnie –. Elle indique l’omniprésence de l’insomnie qui génère un fort sentiment de torture pour ces personnes, qui semblent l’assouvir par différents moyens ; pour notre auteure, cela passe une noria d’expérience : l’hypnose, l’acupuncture, le yoga, etc... Mais les principaux remèdes qu’elle utilise sont les barbituriques et ce depuis de longues années, avec en complément par moments, l’alcool.

Un roman ? Un document ? Une autobiographie ? Je le pense plutôt comme un essai, une réflexion sur un mal du siècle : l’insomnie...Qui débouche tout simplement, pour l’essayiste, sur la rédemption d’une insomniaque. Appréhender la difficile et âpre leçon de la vie quotidienne pendant la période diurne et savoir que l’instant nocturne ne va pas aller de soi, représente donc une sempiternelle situation éprouvante. Car pour ces égarés du sommeil, l’injonction de dormir, revient chaque nuit comme un incontournable leitmotiv !

Elle effectue à l’appui de ses pensées, diverses recherches dans le monde littéraire et les explicite de citations nombreuses et pertinentes sur le sujet, indéniablement « Marie darrieussecq » est cultivée dans beaucoup de domaines. Je retiens également que souffrant d’hypervigilance, son comportement entraîne des conséquences indubitables sur sa vie, tel que la clinophilie – manie de rester au lit.

L’auteure traduit bien son mal-être et le besoin de comprendre et surtout d’y remédier. Un texte d’un abord agréable, avec cependant quelques digressions, mais dont le thème mérite une attention particulière ; pour que le vent de la lecture désagrège les nuages noirs de l’insomnie.

La méduse géante de l'Arctique (Chloe Savage)

note: 5Ouvrez les yeux ! C'est beau... Marie-Laure - 20 octobre 2023

"Le Dr Morlay avait toujours eu une passion pour les méduses. Toute sa vie, elle avait été obsédée par l'idée de découvrir la méduse dont tout le monde parlait mais que personne n'avait jamais vue : la méduse Géante de l'Arctique... " La scientifique entraine toute une équipe dans une grande expédition vers le Pôle Nord mais ces aventuriers "supers qualifiés" vont-ils savoir bien observer ? Le bonheur et la vérité se cachent souvent là où on s'y attend le moins. Un album drôle et rafraichissant au sens propre comme au figuré. Des illustrations magnifiques.

La boule au coeur (Anne Loyer)

note: 5La boule au coeur Célia - 19 octobre 2023

Un livre qui aborde avec justesse et délicatesse, la souffrance que l'on peut ressentir et intérioriser, jusqu'à ce que cela devienne trop.

Légère et subtile, Anne Loyer nous offre une lecture simple et efficace sur la tolérance et l’acceptation.

C'est une lecture qui respire aussi les vacances et le sable chaud, avec des illustrations colorées et iodés.

Bonne lecture !

Proies (Mo Hayder)

note: 3Proies Laurent - 18 octobre 2023

Un thriller d’une auteure britannique, « Mo Hayder », qui entame une série avec le commissaire adjoint Jack Caffery et le sergent ‘ Flea ‘ Phœbe Marley chef-plongeuse de la brigade de recherche subaquatique, avec le titre « Birdman » en décembre 1999. Le présent roman noir représente le tome cinq. Un polar avec un thème sur le couple, avec son corollaire : la violence conjugale. Auquel la présence d’un psychopathe obnubilé par un manque d’émotion, va pour assouvir son besoin vraiment prégnant de comportement asocial faire souffrir les parents ciblés par le biais d’enlèvements de leur enfant, et pouvoir en conséquence se délecter de leurs douleurs et tourments générés par ses actions.

Prélude aux périodes d’achats de noël, Rose Bradley se dépêche de ranger ses courses dans le coffre de sa voiture, sa fille Martha de onze ans, assise à l’arrière. Quand l’impensable arrive, un homme saute dans le véhicule et démarre en trombe – avec son enfant présent. Événement ponctuel ? Non, car quelques jours plus tard, Janice Costello, va subir le même traumatisme, l’enlèvement de sa fille Émily âgée de quatre ans et selon le même protocole. Branle-bas de combat pour la police de Bristol, il faut agir rapidement et mettre fin aux agissements de ce pédophile ; car bien sûr la tranquillité des habitants n’autorise pas de tergiversations ni atermoiements...

Mon premier roman de Hayder, et quelques contrariétés au fil de la lecture, il existe des faits antérieurs relatés succinctement entre Jack et Flea qui suggèrent et invitent de commencer par le tome un : « Birdman ». En outre, certaines actions, qui s’enchaînent et tiennent en haleine terminent sans explications, mais avec facilité, notamment dans le tunnel de Sapperton ; où par ailleurs, j’ai ressenti certains chapitres : une langueur monotone.

Malgré une certaine lenteur dans certains paragraphes, de situations fallacieuses et de raccourcis dans les actions, la lecture de ce roman se lit agréablement et dénote une recherche dans la préhension de l’âme humaine. Un thriller angoissant comme la nuit et rempli d’espoir comme le lever du jour.

La croisière Charnwood (Robert Goddard)

note: 3La Croisière Charnwood Laurent - 16 octobre 2023

Sur le fond de la crise de 1929 – la grande dépression –, « Robert Goddard », avec sa quête inextinguible pour relater les faits historiques, nous entraîne dans cette sombre période, avec une chasse d’un complot international. Mêlés à cette machination, les principaux personnages seront ballottés dans les tourments de la vie conflictuelle et financière : Diana Charnwood une belle et riche héritière de l’immense empire financier de son père, ainsi que deux charmants escrocs : Guy Horton et Max Wingate, deux hommes amis de longues dates, dont la seule préoccupation consiste à la conquête de la richesse plutôt que celle de la beauté.

1931, nos deux amis quittent précipitamment les U.S.A. à bord d’un paquebot l’Empress of Britain, et tombent sous le charme de mademoiselle Charnwood ; dont Wingate va devenir le chevalier servant, se trouvant ainsi bien content d’obtenir – grâce à son entregent – la fortune de sa cible. Mais tel est pris qui croyait prendre ; et c’est lui qui tombe dans les rets de cette divine créature ; dont le destin choisi une autre route que celle prévue ; en effet, le meurtre d’un personnage important sera le révélateur de la face cachée, de magnats et autres richissimes financiers de cette époque et surtout entraînera une situation cauchemardesque et dangereuse pour nos protagonistes.

De tout temps, et surtout dans un paysage de crise mondiale, la strate des capitalistes, n’obère pas la voracité du besoin impérieux de s’enrichir quelque qu’en soit le prix. Que représente la vie humaine, si ce n’est un outil de production, et effectivement, un complot de portée internationale, doté d’une politique de déstabilisation de l’économie pendant la Grande Guerre représente l’objectif d’une mystérieuse organisation ; dans lequel nos personnages vont naviguer, avec de multiples rebondissements, de pièges et surtout baigner dans le lac de l’incertitude de leur choix et de la certitude de la dangerosité de leur avenir.

Certes, la guerre depuis toujours, se targue de générer des milliardaires mais surtout des veuves. Bref une meute d’imbéciles cupides obnubilés de s’enrichir.

Un roman doté d’un profond travail de recherche – proche de la vérité ? –, et d’une énigme qui requière une attention soutenue pour ne pas se perdre dans les arcanes historiques. Seul l’épilogue conventionnel me laisse un goût d’incomplétude.

Impermanence (Meredith Monk)

note: 4 Christophe - 15 octobre 2023

Troie (Malik Djoudi)

note: 2 Christophe - 15 octobre 2023

Greatest hits (Gene Vincent)

note: 4 Christophe - 15 octobre 2023

Tempéraments (Malik Djoudi)

note: 4 Christophe - 15 octobre 2023

Fade to grey (Visage)

note: 1 Christophe - 15 octobre 2023

Soloist in a cage n° 1 (Shiro Moriya)

note: 4Un thriller sombre et addictif Nathalie - 11 octobre 2023

Jusqu'où peut-on aller par vengeance ? Vous le saurez en suivant les aventures de Chloé à la recherche de son petit frère disparu. Une héroïne attachante et une belle réussite graphique pour ce manga angoissant que vous ne pourrez pas lâcher.

Kitaria Fables

note: 4Un conte dont vous êtes le héros ! Bérénice - 10 octobre 2023

Kitaria Fable est un jeu dans lequel on s’immerge comme dans un conte. Un RPG kawai dans lequel vous vivrez vos aventures mais aurez également l’occasion de posséder votre propre ferme ! A mi-chemin entre un “The Legend of Zelda” et un “Animal Crossing”, ce jeu ravira les plus jeunes comme les plus grands par ses mécaniques variées. Seul ou à deux, accomplissez des quêtes et prenez soin de votre chez-vous. L'ambiance est apaisante et le jeu ne se veut pas punitif. Unique petit point noir : le jeu contient beaucoup de dialogues et de texte à lire pas forcément toujours utiles et qui freineront les plus jeunes... à moins de jouer accompagné !

Deadlines (Julien Theilhet)

note: 5Chronique funeste Laura - 6 octobre 2023

Quel est le point commun entre Adolf Hitler et Lolo Ferrari ? ... Bien vu, ils sont morts.
Il va falloir classer des personnalités selon leur date de naissance, date de décès et durée de vie.
Un jeu très intéressant qui permet d'apprendre sur les grands personnages de l'histoire, les acteurs, les chanteurs ou encore les personnages contemporains.

Les extraordinaires (Julien Sandrel)

note: 4Les extraordinaires Marie-Ange - 3 octobre 2023

Une lecture agréable, simple et facile avec des personnages attachants ! Un bon livre de détente sans prétention et qui fait du bien !

Tirailleurs (Mathieu Vadepied)

note: 4Et si le soldat inconnu était Sénégalais ? Imane - 3 octobre 2023

1917, enrôlé de force au sein de l’armée française et envoyé au front, Thierno, un jeune sénégalais est rejoint par son père Bakary qui tente de le protéger coûte que coûte.
Servi par un casting impeccable, Omar Sy dans le rôle du père et le jeune Alassane Diong dans le rôle de Thierno, ce film a le mérite d’éclairer un chapitre de l’histoire et de rendre hommage à ces milliers de tirailleurs qui ont donné leur vie pour la France.
Si la mise en scène est parfois un peu lourde, film de guerre oblige, le choix de raconter cette histoire au prisme de l’amour d’un père pour son fils permet de redonner vie à ces figures trop souvent oubliées.
Un film nécessaire et émouvant.

Paris street art (Claude Degoutte)

note: 4Pour se perdre à Paris...au fil de l’art Evelyne - 3 octobre 2023

Le photographe Claude Degoutte nous propose une déambulation dans Paris, arrondissement par arrondissement à travers 535 œuvres d’artistes du Street art.
Pour se perdre un peu dans la capitale que nous croyons tous connaitre et la redécouvrir différemment.

Evelyne
Suivez le guide !

Leon (Dom la Nena)

note: 5Une déclaration d’amour à la musique Claire - 3 octobre 2023

Leon, c’est le doux surnom de son violoncelle. Dom La Nena, pour son quatrième album solo, rend hommage à son fidèle compagnon qui l’accompagne depuis toujours.
La compositrice brésilienne revient à son premier amour, le classique, pour nous offrir des morceaux sans paroles gorgés d’émotion où son instrument a tout le loisir de s’exprimer.
Un album poétique, apaisant, qui nous fait voyager entre musiques anciennes et modernes.

Mauvaise main (Gilbert Gallerne)

note: 4Mauvaise main Laurent - 29 septembre 2023

Un thriller pour les adeptes de la noirceur de l'âme humaine dans un gouffre de tristesse, de soumission et d'absence d'avenir. Situé dans les années deux mille dans les Vosges, au fin fond d'une vallée sombre et froide, s'élève une scierie plongée sous les frondaisons tourmentées de résineux et couronnée d'épais brouillard.

Bon, le décor est planté ! Le côté humain : une petite entreprise familiale au bord du gouffre financier, régie par deux frères qui maintiennent à flot celle-ci et par conséquent l'avenir de la famille. Mais cette existence se double d'activités troubles pour le moins, de trafics répréhensibles par la loi ; que corroborent le règne de l'autoritarisme, de l'avilissement de la morale : une famille de la France profonde.

L'action : ce microcosme est perturbé par l'arrivée d'un frère et de sa femme enceinte dans une parodie d'entente cordiale. En effet, désargenté, sans avenir, ils essayent de s'intégrer mais un fort sentiment de rejet limite l'intégration par cette famille éminemment asociale. Mais pas le choix pour eux, pas d'autres solutions dans l'immédiat...

Dès le départ, l'atmosphère lourde suggère rapidement que les mœurs dissolues des membres
vont provoquer de profonds conflits, d'autant que tous connaissent les travers de chacun mais ne dit mot, encore et toujours les non-dits, voire les secrets de famille. L'engrenage est en marche : les coups bas, les bagarres et les exactions s'enchaînent rapidement et m'obligent à poursuivre sans halte, les chapitres courts de ce récit.

Une simplicité de l'écriture mais dotée d'un suspens sans anicroche, sans temps mort, et parcourue d'une ambiance délétère m'obligent à en connaître rapidement le dénouement. Un roman où le temps est suspendu pour voir évoluer tous ces personnages envoûtants dans cet univers d'ensorcelantes forêts, où règnent l'inconnu et le mystère.

Mississippi solo (Eddy L. Harris)

note: 3Mississippi solo Laurent - 28 septembre 2023

Un livre sur le dépassement de soi, pas seulement sur la notion de force physique, mais également et surtout, comme un voyage initiatique, un road trip nécessaire, le moyen de voir où se situent ses limites dans un condensé d'épreuves. Et bien sûr, ce voyage sera surtout celui de prendre le pouls d'une nation américaine sur la question de la couleur de peau, sur l'existence de l'altérité ; sans oublier que les sempiternelles réminiscences ethniques de ce passé existent toujours, je pense d'ailleurs que l'actualité nous le prouve régulièrement. Mais l'auteur tente et a priori trouve la raison de faire un voyage au péril de sa vie afin de répondre aux multiples questions que chacun se pose : sur ces racines, son devenir, en effet l'auteur, se demande comment trouver une raison de vivre dans un tel monde où règne l'obscur délitement de nos sociétés.

L'épreuve pour Eddy L. Harris qui éprouve, ainsi à l'approche de la trentaine un besoin irrépressible de côtoyer, de sentir, de retrouver son attachement à ce fleuve mythique qu'est le Mississippi et en parallèle de voir de quel tempérament il était fait.

Un périple de quatre mille kilomètres, en canoë sur le Mississippi, du lac Itasca dans le Minnesota jusqu'à La Nouvelle-Orléans. Avec peu de moyens, il devra gérer les embûches : les tempêtes imprévisibles, les courants créer par le passage d'énormes barges de transports, le manque d'emplacements pour ses haltes et garder la force morale pour les surmonter. Des moments de pieuses lumières de quiétudes émailleront son parcours, grâce aux rencontres humaines, les contacts humains et sans lendemain, ses rencontres avec les bateleurs, de même que les pêcheurs. Et si la peur fait partie intégrante de son voyage – dangereux chasseurs éméchés, la présence de chiens sauvages ou de loups – elle ne fera que renforcer sa volonté de finir ce périple, a priori insensé.

Un fleuve qui à la fois traverse plusieurs états, mais a supporté la guerre de Sécession, et surtout les larmes et la sueur des esclaves. Mais Harris " Entend l'âme du fleuve s'élever des brumes matinales, lui murmurer qu'il n'a rien à craindre " et ce, malgré son manque total d'expérience en matière de navigation. Lors de ses pérégrinations, et dans le calme au milieu du fleuve, il reconnait que la question métaphysique de la mort, l'encourage à ce lancer dans cette folle aventure, prendre des risques ! Un des moteurs de la vie, d'autant plus qu'il n'y a pas d'enjeu hormis la volonté de se dépasser voire de se surpasser.

Une expérience digne de tout aventurier, pour se mesurer aux éléments naturels, et trouver à la fois la paix physique et la paix de l'âme. Une aventure qui s'inscrit dans celle de grands personnages à l'assaut de terra incognita. Une lecture digne du Mississippi, langoureuse et douce dans certaines portions et tumultueuses dans d’autres. Une petite précision : on peut le lire sans bouée de sauvetage !

Les journaux pas si intimes de Marion (Faustina Fiore)

note: 5Les journaux pas si intimes de Marion Fatiha - 26 septembre 2023

Marion découvre que sa mère lit son journal intime, le gardien de ses secrets les plus inavouables. Pour se venger, elle décide de tenir 2 journaux intimes. Un officiel, celui de la jeune fille modèle que sa mère pourra lire à sa guise et l’autre, officieux, qui deviendra le récit de ses aventures adolescentes intrépides. Mais à jouer sur deux tableaux, on s’emmêle parfois les pinceaux...


Ce roman est un condensé d’humour, d’amitié, de relation mère/fille et d’imagination...

A lire absolument

Fatiha

Heebie jeebies (Philipp Frankhauser)

note: 5 Christophe - 24 septembre 2023

Barn (Neil Young)

note: 3 Christophe - 24 septembre 2023

Una rosa (Xenia Rubinos)

note: 4 Christophe - 24 septembre 2023

Colorado (Neil Young)

note: 1 Christophe - 24 septembre 2023

Peace trail (Neil Young)

note: 2 Christophe - 24 septembre 2023

Tuscaloosa (Neil Young)

note: 1 Christophe - 24 septembre 2023

Hitchhiker (Neil Young)

note: 1 Christophe - 24 septembre 2023

A letter home (Neil Young)

note: 1 Christophe - 24 septembre 2023

Reich/Richter (Steve Reich)

note: 1 Christophe - 22 septembre 2023

Adams, Bernstein, Glass, Monk (Vanessa Wagner)

note: 5 Christophe - 22 septembre 2023

Une terrible délicatesse (Jo Browning-Wroe)

note: 4Une terrible délicatesse Laurent - 22 septembre 2023

Un premier roman empli d'amitié, d'amour et d'émotions et qui surtout ne laisse pas indifférent. Voici le destin d'un jeune homme dont les choix, vont lui triturer les méninges et avoir de terribles conséquences, que ce soit sur sa vocation, son choix de vie et bien sûr, sa vie sentimentale.
Un personnage introverti, d'une grande sagesse – d'une pâle lâcheté ? – et qui a tendance à subir plutôt que conquérir.

Et pourtant, le destin semble parfaitement tracé, doté d'une voix exceptionnelle, il suit des cours et fait partie d'une chorale et devenir un soliste réputé. Et ainsi comble sa mère de joie, qui voit là le devenir de son fils. À contrario du reste de sa famille, qui souhaite qu'il fasse perdurer la voie des embaumeurs – depuis plusieurs générations – et reste donc dans les services des pompes funèbres.

Le destin et la personnalité de William Lavery en décide autrement, un conflit avec Evelyn (sa mère), le verra aller à l'encontre de celle-ci. Et rester à étudier cette profession, dont il va obtenir le diplôme. Or juste à ce moment, une terrible nouvelle va l'inciter dès ses dix-neuf ans à partir dans un petit village du sud du pays de Galles, en octobre 1966 – la catastrophe d'Aberfan, qui fera 144 victimes dont 116 enfants, un fait réel – en tant qu'embaumeur pour s'occuper surtout des petites victimes.

Sa participation à ce drame, va laisser des traces indélébiles pendant des années, et l'auteur " Jo Browning Wroe " relate parfaitement et avec justesse le combat qu'il aura à mener pour exorciser ses démons et retrouver la force de discernement envers les autres membres de sa famille et amis. Un long combat, qui démontre la faculté des êtres humains, avec le temps, de sortir des ornières et de sentir le souffle de la rédemption, redonner le goût de vivre. L'on ressent avec " Une terrible délicatesse " une émotion fortement prégnante, jusqu’à la fin de ce roman où prédominent, le pardon et l'espoir.

Eureka Street (Robert McLiam Wilson)

note: 5eureka street Laurent - 18 septembre 2023

Écrivain nord-irlandais, " Robert Mcliam Wilson ", né dans un quartier ouvrier et catholique de Belfast, nous délivre un message sur l'amour qu'il porte à sa ville, et ceci sans fioriture ni misérabilisme ; et d'ailleurs je pense que l'on peut parler de constat sur cette ville interlope, où régnera pendant plusieurs dizaines d'années, le bruit des bombes et la fureur des émeutes.

Année 80, avant l'accord de Belfast signé le 10 avril 1998 qui met fin à la guerre en Irlande du Nord. Une rue : " Eureka Street " ; un catholique trentenaire qui a du mal à admettre sa médiocrité : Jacke Jackson ; et son ami protestant de toujours : Chuckie Lurgan, un lourdaud qui vit toujours chez sa mère. Ils vivent au jour le jour, entre discussion sans fin à refaire le monde, s'inviter à des soirées de beuveries, des amourettes d'un soir, bref le sommet de la vacuité.

Un grand moment de lecture, avec la verve et la bravoure de l'auteur pour la description, de la folie des hommes, lors d'une explosion d'une bombe et ses effets : distorsion du temps, silence et calme dans le secteur, les couleurs qui disparaissent ; la terreur, l'horreur, l'incompréhension et plus tard les cris et les pleurs déchirants des êtres humains. Un tel réalisme d'écriture me laisse pantois. Comment justifier l'acmé de tels actes : du patriotisme, de l'aveuglement politique, de la stupidité, sans aucun doute !

Ainsi se mêle la vie, entre amitié, pauvreté et idéalisme, dans cette ville attachante, et pour l'auteur qui l'a résumé, " La ville est un roman ", une ville qui palpite de ses habitants vivants mais dont sa terre est richement semée de morts innombrables. Une apologie d'une ville riche d'un passé tumultueux sur un fonds de troubles religieux, mais dont les protagonistes s'avèrent attachants. Un livre à garder précieusement.

FamilyWall (Frattaroli Nicolas)

note: 4Pour cette rentrée, c'est OK ! Raphaël - 13 septembre 2023

Pour cette rentrée, ne nous laissons pas déborder et améliorons notre vie familiale, au quotidien, grâce à des astuces faciles à mettre en place et qui libèrent du temps. Si vous vous êtes déjà retrouvé débordé ?! A devoir être à deux endroits en même temps après avoir pris deux rendez-vous à la même heure, ou si vous en avez assez de demander 3 fois à vos enfants de sortir le linge de la machine ou que vous en avez marre de pester parce que papa a (encore !) oublié la liste de courses en partant … Alors, tester cette appli avec pleins d’options utiles. Le calendrier partagé, les listes de tâches ou autres à partager. Une application très utile à l’organisation quotidienne pour tous les membres de la famille. Vous pouvez tester la version gratuite.

Raphaël

La maison des hautes falaises (Karen Viggers)

note: 4La maison des hautes falaises Laurent - 11 septembre 2023

Un livre émouvant, plein de tendresse, qui évolue sur la côte australienne, ainsi que le survol de la vie foisonnante des grèves et celles des tristes tourments tortueux des humains. En effet, il est tellement facile de sombrer dans le désespoir, et de noyer ses pensées dans le gouffre de l'inconscient...

Lex Henderson, quitte Sydney, et va s'échapper dans une petite ville côtière, à la suite d'un drame familial ! La perte d'un bébé dont ni lui ni sa femme ne pourront se relever ; au bout du tunnel, le divorce.

Il va faire connaissance, peu de temps après son installation, dans sa maison des falaises, de Callista Bennet, une jeune artiste peintre, qui traverse, également une souffrance indicible, la violence conjugale de son mari qui lui fera faire une fausse couche

Pour seule distraction, la compagnie là-haut, des virevoltes des goélands dans les courants thermiques perdus dans la course des nuages gris annonciateurs d'orage. Il aura, un grand moment d'émotion, quand il ira avec sa planche de surf, au loin, à l'encontre d'un petit groupe de baleine à bosse. Un grand moment d'apaisement, car il se trouve fasciné par leur grâce et leur chant.

Or donc, ces deux-là, vous se rencontrer, d'où va naître une histoire d'amour ; avec il faut le dire des moments crispants. Des rencontres attendues, mais des situations conflictuelles causées par la discussion par la surpêche des baleines, Callista se trouve trop émotive et trop compliquée, pour séduire un homme, et, Lex qui trouve, que le purgatoire se trouve sur terre et considère donc qu'il est seul dans le néant. Bref difficile voire impossible pour eux de rester en phase en oblitérant leur cruel passé. Usant, fatigant ces éternels insatisfactions de l'un puis de l'autre !

Mais quel plaisir de lire les pages du roman de " Karen Viggers "concernant la faune, l'écoute de la nature, le passage au loin des bateaux drapés de brume et le silence qui calment l'esprit et qui favorisent la réparation des âmes esseulées.